Dominique de Villepin à l'université de Bâle
Merci à Christiane qui nous informe que Dominique de Villepin donnait ce soir une conférence à l'université de Bâle, après avoir effectué la visite du musée Beyeler qui comprend des tableaux et sculptures représentatifs de l'art moderne.
Le sujet est : "Poésie et pouvoir - Pouvoirs de la poésie".
Voici son portrait tel qu'il figure à l'adresse: http://www.sef-bale.ch/sef_agenda.php
Ancien ministre des affaires étrangères, puis ministre de l’Intérieur et Premier ministre jusqu’en mai 2007, Dominique de Villepin est certes connu pour ses qualités d’homme politique.
Cependant, depuis la publication en 2003 de son ouvrage Éloge des voleurs de feu chez Gallimard, il est évident que Dominique de Villepin suit également une autre trajectoire, celle de l’écrivain et de l’essayiste. Il s’agit d’une vaste étude au ton personnel que Dominique de Villepin propose en guise de définition du poète lyrique. Empruntant une phrase de Rimbaud « Donc le poète est vraiment voleur de feu », le titre définit, en partie au moins, le projet. Effectivement il s’appuie sur une conception essentiellement rimbaldienne de l’acte d’écrire en y privilégiant les poètes du XIXe et XXe siècle.
Dans le recueil Urgences de la poésie, publié en 2005 à Casablanca aux éditions de la Maison de la Poésie du Maroc, Dominique de Villepin a publié trois poèmes de sa propre plume dans un livre illustré par Mehdi Qotbi.
Dominique de Villepin est également auteur de différents essais historiques et politiques, notamment d’une étude sur la fin de Napoléon, Les Cent jours ou l’esprit de sacrifice (Perrin, 2001), pour laquelle il a reçu le grand prix de la Fondation Napoléon et le prix des Ambassadeurs.
En janvier 2008 paraît Journal de l’Aube (Plon), une sorte de journal littéraire d’un insomniaque tenu par le Premier ministre pendant deux ans à Matignon.
Observation: Vous aurez, bien entendu, comme nous le signale Laetimeg, traduit "journal de l'aube" en "hotel de l'insomnie". Mais le texte émanant de la Société d'Etudes Françaises de Bâle, nous ne pouvions nous permettre de le retoucher.